Article publié
le 31 mai 2024
Pour présenter son défilé printemps 2025, Balenciaga s’est envolé pour Shanghai. Récap en 5 points d’une collection mêlant autant la démesure vestimentaire que l’absurde et le surréalisme, le tout avec une pointe d’austérité et de décadence à la sauce Demna.
Ce n’est pas parce que c’est une collection de printemps qu’on est obligé de se taper des imprimés floraux. La preuve avec le nombre conséquent de mannequins habillé·e·s en noir de la tête aux pieds, dont les styles varient entre invité·e à une veillée funèbre, abonné·e à la salle de sport, clubber berlinois, parisienne du 16e qui part en soirée…
Si Demna avait déclaré il n’y a pas si longtemps qu’il souhaitait revenir à ses racines en faisant “des vêtements de qualité” et non plus de “l’image ou du buzz”, il semble être revenu sur ses dires si on en croît ses nouvelles méga-platform shoes et ses sac à mains en forme de boîte à chaussures.
Quand Demna ne choisit pas le côté austère et strict de la force avec son tailoring, il prend son opposé en proposant des créations plus souples, fluides et légères, ici symbolisées par quelques robes colorées ou à imprimés, des robes-chemises ou encore de longs trenchs.
La petite nouveauté de style proposée par Balenciaga cette saison, c’est de porter son manteau ou sa veste à l’épaule comme si c’était un sac à bandoulière. Normal, quand on a un bagage émotif aussi lourd à porter.
Comme à son habitude, Demna a clos son show avec une série de robes à faire pâlir n’importe quelle A-list de red carpet. “Gowns, beautiful gowns” comme dirait Aretha Franklin.
On continue le tour du monde avec les défilés Cruise et cette semaine, direction l’Écosse où la maison Dior présentait en fanfare de cornemuses sa collection Croisière qui combine références historiques, folkloriques et empouvoirement au féminin (soit le tiercé gagnant de Maria Grazia Chiuri).
Pour présenter sa collection croisière 2025, Louis Vuitton a décidé de se poser à Barcelone. Plus exactement au sein du Parc Güell, emblème perché sur les hauteurs de la ville conçu par l’architecte Antoni Gaudi. Récap’ en 5 points.
Marquée par les adieux de Dries van Noten, l’édition de la fashion week homme parisienne printemps-été 2025 s’est avérée plus sage et moins engagée que les éditions précédentes. Malgré tout, Paris aura au moins eu le mérite de prôner un message d’amour, de paix et d’unité — mais sans trop se mouiller. Un minimum plus que bienvenu en ces temps troublés et incertains où le monde renoue avec la guerre et la montée des nationalismes.