Article publié
le 04 juin 2024
On continue le tour du monde avec les défilés Cruise et cette semaine, direction l’Écosse où la maison Dior présentait en fanfare de cornemuses sa collection Croisière qui combine références historiques, folkloriques et empouvoirement au féminin (soit le tiercé gagnant de Maria Grazia Chiuri).
C’est au son clivant des cornemuses que le défilé Dior Cruise 2025 s’est ouvert dans les jardins du château de Drummond, dessinés par ces allées géométriques et dominés par de grands escaliers en pierre qui datent de 1490. Bonnets à pompon, kilts et tartan, cachemires, vestes Barbour ou encore plaid brodé de la carte du pays au cas-où on aurait pas les réf, l’hommage à l’Écosse au-delà d’être obvious était aussi un voyage dans le temps et sur les pas de monsieur Dior qui avait lui aussi présenté l’une de ses collections en Écosse dans le Perthshire dans les années 50.
Ici, pas d’Alien superstar mais de la Renaissance au premier degré : manches ballons, cols façon fraises, décolletés bustier, tailles corsetées, jupes à panier… Le moodboard de la collection ne date pas d’hier puisqu’il a fait étape au Musée de Cluny à Paris où Maria Grazia Chiuri s’est rendue pour visiter la fameuse tapisserie de La Dame à la Licorne et s’est poursuivie dans les archives du château de Drummond, avec comme muse Marie Stuart et ses atours so Renaissance.
Envie de vous tenir à carreaux ? Maria Grazia Chiuri semble avoir pris les punchlines de Christian Dior au pied de la lettre et notamment son avis sur le tartan : “Le seul tissu qui parvient à résister à la mode”, comme il se plaisait à l’écrire dans le Petit Dictionnaire de la mode. Violet, jaune, vert émeraude et bien sûr, rouge, le tartan, initialement une étoffe de laine à carreaux se décline aussi ici sur des matières plus légères et confèrent une allure tout en volume.
Tout comme elle aime représenter la femme à son climax de l’empouvoirement – quitte à parfois enfoncer des portes ouvertes, Maria Grazia Chiuri a cette fois-ci voulu infuser un peu de rebel attitude à l’aide des références punk british telles que le fameux tartan rouge mais aussi de lourdes bottes à sangles, des colliers à clous, des cut outs façon pull grunge, des laçages de cuir ou encore de la dentelle noire et des corsets à lacets. Le tout offre des silhouettes grunge AF, câblées de références rock et d’énergie guerrière.
Outre Manche, le tea time n’est jamais très loin. Là, il s’incarne dans des robes longues au blanc cassés et aux crochets façon napperons et joue à fond le jeu de la transparence comme un twist moderne sur ces coupes super rétro.
Pour présenter sa collection croisière 2025, Louis Vuitton a décidé de se poser à Barcelone. Plus exactement au sein du Parc Güell, emblème perché sur les hauteurs de la ville conçu par l’architecte Antoni Gaudi. Récap’ en 5 points.
Ce lundi 15 avril, Dior a investi le Brooklyn Museum à New York pour présenter sa collection pre-fall 2024. Un défilé qui rend hommage — non sans évidence ni tautologie — au rêve américain de Christian Dior ainsi qu'aux coupes mixtes des années 40 et à l’une des plus grandes muses du couturier et du cinéma international, Marlène Dietrich. Récap' en 5 points.
Pour sa première collection croisière pour Gucci, Sabato de Sarno a investi le fameux Tate Modern de Londres, afin de proposer une version plus romantique et minimaliste de Gucci dans un décor verdoyant. Récap’ en 5 points.