Louis Vuitton Cruise 2025

Pour présenter sa collection croisière 2025, Louis Vuitton a décidé de se poser à Barcelone. Plus exactement au sein du Parc Güell, emblème perché sur les hauteurs de la ville conçu par l’architecte Antoni Gaudi. Récap’ en 5 points.

1. Working girl

Que serait Louis Vuitton version Nicolas Ghesquière sans une bonne dose d’inspiration 1980’s ? Histoire de nous rappeler son obsession pour la décennie synonyme du libre marché et de l’empowerment des femmes grâce au capitalisme, le directeur artistique français a proposé des silhouettes de business women ultra-géométriques et badass (épaulettes XXL, coupes oversize, tailleurs géométriques), reprenant les codes d’une working girl prête à faire péter les scores de la bourse de Wall Street.

2. Güell Done !

La passion de Nicolas Ghesquière pour l’architecture est bien connue. Pas étonnant donc que le créateur ait décidé d’investir la ville de Barcelone, berceau des œuvres de l’architecte catalan Antoni Gaudi. Et c’est plus particulièrement au sein du Parc Güell, parc perché sur les hauteurs de la ville espagnole, que le show a eu lieu. Cette utopie architecturale d’Antoni Gaudí, jardin public achevé en 1914 et désormais sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, résonnait particulièrement avec les détails à la saveur espagnole de la collection Louis Vuitton Cruise 2025 : palette “sombra y sol”, chapeaux sombrero graphiques, pois d’inspiration flamenco, franges brillantes…

3. Mad Max Vs. Alien Superstar

Un show Louis Vuitton sans dénotations de science-fiction n’est pas un show Louis Vuitton, surtout sous la direction de Nicolas Ghesquière. Voilà pourquoi le designer a une fois de plus fait part de son amour pour les références rétro-futuristes avec des silhouettes donnant aux mannequins des allures d’alien superstar tout droit sortis d’un mash-up entre “2001 l’Odyssée de l’espace” et “Mad Max” : souliers iridescents ou pétroles, lunettes miroirs, cuir noir ou sable…

4. Full Access’

Avec Nicolas Ghesquière, il faut toujours prêter un œil attentif aux accessoires. La preuve une fois de plus avec cette collection qui met en avant des souliers plus dingues les uns que les autres (bottines à franges ou à grosse boucle, bottes d’équitation à semelles en bois) et des sacs qui crient “go casser mon PEL !” (sac sceau jaune, sac poche pour les mains, mini-malle imprimé léopard…)

5. Drapées comme jamais

Last but not least, le drapé. Dans les collection de Nicolas Ghesquière pour Louis Vuitton, il est presque devenu une institution à part entière, permettant de donner un peu plus de douceur et de légèreté à ses créations d’abord connues pour être très géométriques. Un peu de flou et d’aspect diaphane n’a jamais fait de mal à personne.