Les autres accusateurs.rices (qui pour la plupart ont préféré garder l’anonymat) ont elles et eux aussi parler d’un schéma similaire d’approche et d’agression. La plupart auraient eu lieu dans des clubs ou en after, avec de la drogue et de l’alcool dans l’équation. Certain.e.s ont même affirmé que Wang, dont la marque est depuis longtemps associée à la vie nocturne et à la fête, les avait drogués. Dans The Guardian, Gia Garrison, une mannequin trans, a affirmé que Wang avait tenté de baisser ses sous-vêtements et d’exposer ses organes génitaux lors d’une fête à Holy Mountain (tiens, tiens) en février 2017. “Je me souviens avoir été présentée à Alexander Wang et avoir ensuite discuté avec lui, a-t-elle raconté. Je me rappelle juste avoir dansé (…) puis il a attrapé mon bas de bikini que je portais et a essayé de les tirer vers le bas”.
Après les publications de Shit Model Management, c’est le très célèbre @DietPrada (2,4 millions d’abonnés sur Instagram), qui a également commencé à publier des allégations mais aussi de nombreux éléments à charge venant compromettre la défense d’Alexander Wang. C’est en allant fouiller dans le compte personnel instagram du créateur que Diet Prada a trouvé d’anciennes publications qui font froid dans le dos ; comme celle d’une photo de Madonna forçant Penelope Cruz à boire un verre d’alcool avec comme légende écrite par Wang : “Moi avec mes amis”. Ou encore une photo de jambes féminines nues et recouvertes de marques et de bleus accompagnée d’un glaçant : “c’est ce que j’appelle une soirée réussie” (sic).