BOTTES “KENNYWOOD” ET “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

Créatrices du Studio PAG, Pauline Anna Gudet et Grace Lyell ont interprété, à travers une série mode pour Mixte, la notion d’état de nature, qu’elles voient avant tout comme un retour à soi. Elles ont donc décidé d’exploiter l’intimité d’une maison de famille vue à travers un prisme en y intégrant les bottes de la collection “Our Angels” de ­Christian ­Louboutin.

Studio PAG, c’est le duo de photographes que forment Pauline Anna Gudet et Grace Lyell. Toutes deux initialement danseuses, elles nourrissent une fascination pour le corps, le mouvement, la forme. Leur approche de la photographie est très théâtrale, charnelle. À chaque histoire, image, personnage qu’elles créent, elles apportent une compréhension intime de la physique du corps, et de la poésie qui se trouve dans les différentes manières de l’utiliser. Au cœur de leur démarche artistique réside un jeu créatif autour de l’identité, entre les capacités réelles du corps et l’utilisation de la technologie pour le déformer, l’amplifier, l’altérer. Dans leur univers, les frontières entre le réel et l’irréel s’estompent.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

Pour ce projet baptisé “Make yourself at home”, elles ont décidé d’exploiter l’intimité d’une maison de famille vue à travers un prisme en intégrant les bottes de la collection “Our Angels” de ­Christian ­Louboutin : ici, un décor à l’ancienne est habité par des corps déconstruits. Chambre à coucher, salon feutré, moquette épaisse : cet espace incarne le sanctuaire que peut représenter la famille comme un retour à soi, à sa nature initiale. “Pour nous, le concept d’état de nature est un retour aux sources, évoquant une maison de famille en désordre, des moments simples et un temps qui semble ­s’écouler différemment de celui de la ville”, nous explique le duo. Et si les personnages viennent à adopter des poses inattendues et incongrues, c’est que certains éléments perturbateurs comme le vent viennent troubler ce calme. Elles ajoutent : “Ces poses soulignent vraiment la spontanéité et l’authenticité qui émergent lorsqu’on se libère des attentes sociales, renforçant ainsi les liens familiaux et révélant les vraies personnalités.” Car n’est-ce pas là le réel “état de nature”, celui où réside notre essence pure, comme une page vierge de toute convention où peuvent s’exprimer les émotions en mouvement ?

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

Au-delà de l’affranchissement, les photographes ont exploité l’idée de la lignée construite autour d’un dénominateur commun. Pour appuyer le lien de filiation entre les membres de cette famille imaginaire, elles ont utilisé les santiags, qui reviennent comme un leitmotiv pour souligner cette union. “Cette unité symbolise l’égalité et la simplicité, rappelant l’aspiration à une vie dépouillée des artifices et inégalités modernes. Elle incarne l’idée que tous les êtres humains sont égaux et peuvent se reconnecter à leur véritable nature.”

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” ET “KENNYWOOD” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

BOTTES “KENNYWOOD ALTA” ET “KENNYWOOD” CHRISTIAN LOUBOUTIN.

Cet article est originellement paru dans notre numéro fall-winter 2024 STATE OF NATURE (sorti le 16 septembre 2024).